Contre la fatigue de printemps, pensez à la vitamine D

"La fameuse fatigue printanière existe-t-elle vraiment ou s'agit-il d'un conte médical ?" s’interrogeait en 2018 l’hebdomadaire allemand généraliste Die Zeit. Dans la langue de Goethe, le mot “Frühjahrsmüdigkeit” - fatigue du printemps, donc - est communément utilisé quand arrivent les beaux jours. En France, cette expression est de plus en plus employée. Dès fin mars en effet, de nombreuses personnes ressentiraient de l’épuisement, de la somnolence, une difficulté à l’effort, voire une déprime passagère.

“Pour être en phase, il faudrait se lever 4 minutes plus tôt chaque jour !”

"En Allemagne, on estime que 50 à 70% des personnes ressentent le changement de saison au printemps comme un effort physique.Nous nous sentons apathiques, irritables et ne pouvons nous concentrer sur rien", développe Die Zeit. Les Britanniques et les Américains, eux, parlent de "springtime lethargy" ou de "spring fever".

À l’instar de nos voisins européens, ressentez-vous une fatigue inhabituelle à l’heure où les températures se réchauffent ? “La fameuse “flemme printanière” a bien une explication biologique. Dès l’équinoxe de printemps, le métronome qu’est la lumière bat une mesure très soutenue que l’organisme ne peut suivre. Et pour cause, dès le 20 mars, le temps d’ensoleillement augmente de 4 minutes chaque jour. Pour être en phase, il faudrait donc se lever 4 minutes plus tôt chaque jour !” explique le magazine Science & Vie.

Pour lutter contre cette flemme qui vous accable et vous gâche les premiers beaux jours de l’année, il est recommandé de prendre de la vitamine D. Selon les références nutritionnelles en vitamines et minéraux publiés par l’ANSES et mis à jour en avril 2021, les adultes ont besoin de 15 microgrammes de vitamine D par jour. Le soleil n’est pas le seul moyen de faire le plein, il est aussi possible d’assurer un apport grâce à l’alimentation.