Une étude révèle qu’une certaine activité aiderait à réduire les symptômes de la maladie de Parkinson pendant plusieurs annéesAdobe Stock

La maladie de Parkinson (MP) fait partie de la famille des maladies neurodégénératives. Elle se caractérise par la destruction de certaines cellules cérébrales : les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Ce sont ces neurones qui sont impliqués dans le contrôle des mouvements. La maladie de Parkinson est donc très handicapante pour les personnes qui en sont atteintes puisqu’elles perdent peu à peu le contrôle de leurs mouvements.

Après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente. On compte 272 500 malades en France et 25 000 nouveaux cas chaque année. Contrairement à la maladie d’Alzheimer dont l’âge moyen de diagnostic est de 70 ans, la maladie de Parkinson peut concerner des patients bien plus jeunes. Ainsi, un malade sur deux est diagnostiqué à l'âge de 58 ans en moyenne. 17% des malades ont moins de 50 ans.

La pratique du Tai-Chi pourrait permettre d’atténuer les symptômes de la maladie de Parkinson à long terme

Bien qu’aucun traitement n’ait été vu le jour pour traiter la maladie de Parkinson, des chercheurs semblent être sur une piste intéressante.

Leurs résultats, publiés dans le Journal of Neurology Neurosurgery & Psychiatry, ont mis en avant les bénéfices de la pratique du Tai-Chi (art martial chinois) sur les symptômes de la maladie de Parkinson : elle permettrait de les réduire de façon probante sur plusieurs années.

Un espoir pour le traitement de la maladie de Parkinson

Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont établi deux cohortes de patients atteints de MP. Une première dont les patients ont bénéficié d’un entraînement au Tai-Chi (143 personnes) et une seconde dont les patients atteints de MP n’ont pas réalisé l’activité (187 personnes). L’étude s’est déroulée sur cinq années, de 2016 à 2021.

Plusieurs taux ont ensuite été analysés par les chercheurs qui ont formulé des conclusions encourageantes. « La progression de la maladie était plus lente à tous les points de surveillance dans le groupe Tai Chi, comme l'évaluaient trois échelles validées pour évaluer les symptômes globaux, les mouvements et l'équilibre. Le nombre de patients qui ont dû augmenter leur médication dans le groupe de comparaison était également significativement plus élevé que dans le groupe Tai Chi : 83,5 % en 2019 et un peu plus de 96 % en 2020, contre 71 % et 87,5 %, respectivement », précise le communiqué qui a été publié suite à l’étude.

Il est important de noter par ailleurs que la fonction cognitive s’est moins détériorée dans le groupe ayant pratiqué le Tai-Chi et que le sommeil a été amélioré.

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