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Sommaire

Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité dans le monde selon l’Organisation mondiale de la Santé. En France aussi, les maladies cardiovasculaires figurent au rang des principaux coupables des décès.

On recense 300 à 400 000 accidents cardiovasculaires (maladies du cœur et des artères) chaque année dans l’Hexagone, selon l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (Inserm). Il s’agit principalement des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des infarctus du myocarde, "avec globalement 1/3 de cas mortels et 2/3 de survivants affectés par des handicaps moteurs et cérébraux plus ou moins lourds".

Si l’âge et les antécédents familiaux font partie des facteurs de risque de survenue d’une maladie ou d’un accident cardiovasculaire sur lesquels on ne peut agir, il est possible de jouer sur d’autres paramètres liés à l’hygiène de vie.


Santé cardiaque : les facteurs de risque

- Le tabac abîme les artères : il favorise leur rétrécissement, la formation de caillots sanguins, à l’origine de troubles du rythme cardiaque. A noter que même le tabagisme passif accroît le risque cardiovasculaire.

-l’hypertension artérielle : l’augmentation de la pression artérielle a pour effet de fatiguer davantage le cœur et d’abîmer la paroi des artères.

-le diabète : lorsque le diabète est mal contrôlé, l’excès de sucre dans le sang détériore les parois des artères.

-L’excès de cholestérol (hypercholestérolémie), un taux trop élevé de LDL-cholestérol (mauvais cholestérol) dans le sang augmente le risque cardiovasculaire, tout comme un taux trop bas de HDL-cholestérol, rappelle la Fédération française de cardiologie.

-l’obésité et le surpoids : un tour de taille trop élevé (supérieur à 80 cm pour une femme et à 94 cm pour un homme) augmente le risque cardiovasculaire.

-la sédentarité : passer du temps assis de façon prolongée et pratiquer moins de 30 minutes d’activité physique par jour.

-l’alcool : plus de trois verres par jour chez l’homme et deux chez la femme, augmentent le risque cardio-vasculaire.

Repérer les symptômes qui doivent pousser à consulter un spécialiste

Mettre en place de bonnes habitudes aide à éviter, limiter ou retarder le développement d’une pathologie cardiovasculaire. Prêter attention à sa santé cardiovasculaire passe aussi par savoir repérer les symptômes avant-coureurs de troubles de santé sous-jacents. Une cardiologue américaine de la Mayo Clinic (Etats-Unis) partage sur le site de la Mayo Clinic les signes qui doivent inciter à consulter un cardiologue.

La gêne thoracique

Les douleurs thoraciques ne sont pas toujours liées à un trouble cardiaque. Néanmoins les douleurs à la poitrine peuvent être symptomatiques d’un infarctus du myocarde ou d’une angine de poitrine, d’une embolie pulmonaire ou encore d’une péricardite (inflammation de l’enveloppe du cœur). En cas de gêne thoracique, il est donc impératif de consulter son médecin qui orientera si nécessaire vers un cardiologue.

Un essoufflement soudain

Quand cette sensation d’une respiration difficile et inconfortable (dyspnée), en dehors de toute situation d’effort physique, survient de façon soudaine et récente, il convient de consulter sans tarder. Ce symptôme d’alerte peut révéler dans certains cas une défaillance du cœur. Consulter son médecin et si besoin un cardiologue permet d’identifier les causes de cette dyspnée.

Un gonflement des jambes

L’excès de liquide dans les tissus qui caractérise le gonflement doit amener à consulter. Lorsqu’il est étendu à tout le corps, il peut être lié à une insuffisance cardiaque.

L’hypertension artérielle

L’augmentation anormale de la pression artérielle sur la paroi des artères, lorsqu’elle est non traitée, constitue un facteur de risque cardiovasculaire important. En cas d’hypertension artérielle, consulter un cardiologue permet de réaliser un bilan cardiaque pour identifier ses causes et son effet sur le système cardiovasculaire, avant d’envisager un traitement adapté.

L’arythmie

Un rythme cardiaque anormalement rapide ou lent est un motif de consultation chez un cardiologue. Au-dessus de 100 battements par minute, on parle de tachycardie ventriculaire. Quand cet emballement du cœur n’est pas lié à un effort physique ou à la prise de médicaments, il peut être associé à une affection cardiaque plus grave.

De même, une bradycardie, un rythme anormalement lent du cœur qui bat à moins de 60 pulsations par minute, peut découler d’une cardiopathie.

Des vertiges ou des évanouissements

Certains troubles du muscle cardiaque peuvent provoquer des évanouissements et des vertiges. Un cardiologue pourra réaliser des tests à même d’identifier les causes de ces symptômes et de poser le bon diagnostic.

Enfin, des douleurs dans les jambes ou des ulcères résultant de maladies des vaisseaux sanguins constituent aussi un signe qui doit inciter à consulter un cardiologue, de même que des antécédents familiaux importants de maladies cardiaques prématurées ou de décès d'origine cardiaque, précise l’experte.

Sources

https://newsnetwork.mayoclinic.org/discussion/symptoms-that-may-require-a-consultation-with-a-cardiologist/

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