Définition : qu'est-ce qu'une embolie pulmonaire ?

L’embolie pulmonaire désigne l’obstruction d’une artère pulmonaire ou de l’une de ses branches par, en général, un caillot de sang. Elle provoque une altération des échanges gazeux risquant d’altérer l’oxygénation sanguine.

Le caillot se forme généralement lors d’une phlébite (présence d’un caillot de sang se formant dans une veine au niveau des jambes). C’est-à-dire qu’il se détache de la paroi de la veine et remonte vers le cœur dans le sens de la circulation veineuse. En se contractant, le ventricule droit propulse le caillot dans les artères pulmonaires. En cheminant vers des conduits de plus en plus fins, il finit par rester bloqué.

Photo : schéma d'un caillot sanguin

Définition : qu'est-ce qu'une embolie pulmonaire ?© Creative Commons

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Il s’agit d’une maladie à première vue peu fréquente, mais largement mésestimée. Elle est à prendre au sérieux, car mal diagnostiquée ou ignorée, elle peut être fatale.

Certaines formes d'embolie pulmonaire sont dites "massives", lorsqu'elles sont dues à un caillot volumineux. Elles peuvent également être caractérisées de "bilatérales", si les deux poumons sont touchés.

Chiffres : l'embolie pulmonaire est-elle fréquente ?

Selon la Fédération Française de Cardiologie, la fréquence de l’embolie pulmonaire est estimée à 100 000 cas par an en France, dont 10 000 à 20 000 mortels. Et ces chiffres sont probablement en dessous de la réalité affirme la fédération sur son site.

Embolie pulmonaire : quels sont les symptômes ?

Les symptômes de l'embolie pulmonaire sont les suivants :

  • Essoufflement.
  • Tachycardie (accélération anormale du cœur, les battements dépassent les 100 battements par minute).
  • Douleurs thoraciques.
  • Toux irritative avec parfois crachats sanglants.
  • Sensation de gêne respiratoire.

Quelles sont les causes de l'embolie pulmonaire ?

Une grande partie des embolies pulmonaires sont causées par la formation de caillots de sang au niveau des membres inférieurs, généralement le mollet. On la connaît sous le nom de thrombose veineuse profonde (abrégé en TVP). Cette thrombose se détache du lit vasculaire et migre jusqu’aux poumons, obstruant les artères et artérioles pulmonaires

Les caillots de sang ne sont pas les uniques responsables de l’embolie pulmonaire. Les artérioles pulmonaires peuvent également être obstruées par une goutte de graisse (qui intervient lors d’une fracture osseuse), une bulle d’air (qui arrive lors d’une mauvaise décompression, lors d’une plongée par exemple), une goutte de liquide amniotique (lors de l’accouchement), des cellules tumorales qui migrent.

La thrombose veineuse peut être "profonde"

Le docteur Marc Cauchie ajoute : « Les thromboses veineuses profondes ont lieu dans le réseau veineux profond des membres inférieurs. Elles sont effectivement souvent dues à un accident de décompression ou lors d’une fracture osseuse, un bout de moelle osseuse peut alors venir se loger dans les artères. »

Le réseau veineux profond permet de drainer 90 % du sang veineux des membres inférieurs. Il est constitué de deux veines par artères, satellites au niveau jambier, ce réseau est entouré de masse musculaire. Il est à différencier des réseaux veineux superficiels reliés entre eux par différentes branches communicantes. Ceux-ci étant reliés au réseau veineux profond par des veines perforantes.

Quels sont les facteurs de risques d'embolie pulmonaire ?

En plus d’un facteur santé aggravant (surpoids, opération, cancer…) certains facteurs peuvent augmenter le risque d’embolie pulmonaire.

  • L'immobilisation. Le sang stagne dans les veines et peut favoriser les embolies pulmonaires.
  • Le tabac.
  • Les pilules contraceptives. En effet, l’œstrogène contenu dans celles-ci et dans les hormones de remplacement (après la ménopause) peut augmenter le risque de développer des caillots sanguins.

Le pneumologue rappelle : « rien de pire que l’association tabacpilule oestroprogestative. Chacun augmente le risque d’embolie et autres maladies cardiovasculaires, car ils ont pour effet d’augmenter la coagulabilité du sang. Mais cette combinaison multiplie les risques, elle ne se contente pas de les additionner. C’en devient un poison épouvantable. Le sang coagulé va former un bouchon et favoriser les embolies pulmonaires. »

  • Les vols longs courriers ou de longs voyages en voiture. Une longue période d’inactivité où le patient reste immobile ralentit la circulation sanguine ce qui peut entraîner la formation de caillots dans les jambes. N’hésitez pas alors à vous lever et faire quelques allers-retours dans les couloirs de l’avion ou à faire des pauses régulières si vous utilisez la voiture.
  • Une grossesse. Le poids du bébé exerce une pression sur les veines du bassin, ce qui peut ralentir la circulation dans les jambes, favorisant la formation de caillots sanguins.
  • Des antécédents familiaux peuvent augmenter la coagulabilité du sang. Certains patients vont par exemple résister à la protéine C activée, ce qui reflète une mutation unique sur le gène permettant de coder la coagulation (Facteur V Leiden). Cela augmente le risque d’embolie pulmonaire.

Embolie pulmonaire : quelles sont les personnes à risque ?

Plusieurs types de personnes ont un risque de faire une embolie pulmonaire multiplié. Parmi elles :

  • Les personnes ayant subi une chirurgie récente (car elles sont notamment alitées durant une longue période).
  • Les patients souffrant d’une maladie cardiaque ou pulmonaire.
  • Celles qui ont eu une fracture des membres inférieurs.
  • Les femmes ayant accouché au cours des six dernières semaines.
  • Les individus en surpoids.

Embolie pulmonaire : quels sont les départements les plus touchés ?

La Fédération Française de Cardiologie estime à 100 000 cas par an en France, le nombre d'embolies pulmonaires. Parmi elles, 10 000 à 20 000 s'avéreraient mortelles.

Dans un récent rapport publié par Santé Publique France en 2021, on constate des disparités selon les régions françaises. Certaines zones semblent largement plus touchées que d'autres. Voici les 5 départements les plus touchés par des embollies pumonaires en France :

  • Meurthe-et-Moselle

Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 142,3 (plus de 142 patients hospitalisés pour une embolie pulmonaires sur 100 000 habitants).

  • Haute-Marne

Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 134,6.

  • Martinique

Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 134,6.

  • Vosges

Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 132,1.

  • Loire

Dans ce département, le taux d'hospitalisation atteint les 132,1.

Combien de temps dure une embolie pulmonaire ?

Une embolie pulmonaire représente une urgence médicale. Il faut donc agir dès les premiers signes et consulter un médecin le plus rapidement possible. Il pourra ainsi agir en conséquence, dès le diagnostic posé.

L'embolie pulmonaire est-elle contagieuse ?

Il n’y a aucun risque de contagion.

Qui, quand consulter en cas d'embolie pulmonaire ?

Dès les premiers symptômes, comme un essoufflement soudain et injustifié, une forte toux accompagnée de crachats sanglants, des douleurs thoraciques… le patient doit immédiatement appeler un médecin ou les urgences.

C’est une maladie qui doit être prise en charge le plus rapidement possible pour éviter de possibles complications qui pourraient être fatales. Un médecin pourra alors vous prescrire des anticoagulants. En attendant l’arrivée des secours, il est préférable d’installer la personne en position semi-assise et de l’empêcher de se lever ou de se déplacer.

Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ?

En premier lieu, un médecin pourra observer chez son patient une diminution de la quantité d’oxygène présent dans le sang ainsi que des troubles cardiaques (voire un arrêt cardiaque dans les cas les plus graves). Dans certains cas, la partie du poumon qui n’est plus irriguée peut s’infecter, voire se nécroser.

Une récidive peut être bien plus dangereuse pour le patient qu’un premier épisode. Elle peut entraîner une hypertension pulmonaire chronique, soit une pression sanguine anormalement élevée au niveau des artères pulmonaires, ce qui entraîne un essoufflement au moindre effort de la part du patient.

Le docteur affirme : « c’est une maladie pas toujours évidente à diagnostiquer, du fait de ses symptômes. Si l’on passe à côté ou si elle n’est pas traitée efficacement, le patient risque de tomber dans la chronicité. Ce qui peut entraîner un problème d’hypertension pulmonaire et des complications à long terme. Il est important de prendre en compte toutes les options et de faire passer les examens adéquats. »

Embolie pulmonaire : quels examens et analyses sont nécessaires ?

Après confirmation du diagnostic d’embolie pulmonaire, plusieurs examens auront lieu.

Pour arriver au bon diagnostic, plusieurs examens peuvent être réalisés dans un premier temps afin d’écarter d’autres maladies aux symptômes similaires : radiographie du thorax, électrocardiogramme, gazométrie sanguine, dosage sanguin des D-dimères.

Ce dernier examen a pour but d’infirmer une embolie pulmonaire. « Un bilan négatif va permettre de dire que ce n’est pas une embolie pulmonaire, mais certainement une autre maladie. Par contre, un bilan positif n’affirme pas qu’il s’agisse d’une embolie » affirme le docteur Cauchie.

Le diagnostic est généralement établi après un angio-scanner thoracique, une scintigraphie pulmonaire ou plus rarement d’une angiographie pulmonaire. Ces trois examens permettent de visualiser la présence du caillot à l’intérieur de l’arbre pulmonaire artériel et de quantifier ses conséquences sur la vascularisation des poumons.

L’angio-scanner thoracique

L’angio-scanner thoracique est un examen qui permet de visualiser les vaisseaux sanguins (veines ou artères). Il consiste à injecter un produit de contraste (opaque aux rayons X) dans la circulation sanguine afin d’individualiser les vaisseaux sanguins et de les observer au scanner à rayons X.

Cet examen peut concerner tous les vaisseaux sanguins : ceux de la tête, du cou, du thorax, de l’abdomen ou des différents membres. Il donne un aperçu à l’instant T de l’état des vaisseaux sanguins.

Photo : scanner thoracique révélant une embolie pulmonaire

L’angio-scanner thoracique© Creative Commons

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La scintigraphie pulmonaire ventilation-perfusion

Si le centre d’urgence où se trouve le patient ne dispose pas de scanner, il est possible de réaliser une scintigraphie pulmonaire ventilation-perfusion. Elle permet d'observer la distribution de l'air et du sang dans les poumons et de poser le diagnostic d’une embolie pulmonaire .

La première partie de l’examen consiste à vérifier la circulation aérienne des poumons. Le patient respire un aérosol légèrement radioactif qui va suivre le même parcours qui circule dans les poumons. Le médecin responsable de cet examen prend ensuite des images durant environ quinze minutes. Le patient est alors couché, les bras au-dessus de la tête pendant que la caméra se déplace autour de lui.

La seconde partie de l’examen consiste à vérifier la circulation sanguine des poumons. On injecte un radiotracteur dans une veine du bras. Une seconde série d’images est réalisée, le patient étant dans la même position que pour le premier examen.

Photo : scintigraphie pulmonaire de poumons normaux

La scintigraphie pulmonaire ventilation-perfusion © Creative Commons

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Les deux séries d’images sont alors superposées. Dans le cas de l’embolie pulmonaire, il y aura un problème de vaisseaux et les molécules radioactives ne « s’allumeront » pas. Si le poumon est normalement perfusé, les microparticules radioactives se répartissent de façon homogène dans les deux poumons.

Lorsqu’une artère est obstruée par un caillot, les particules n’y pénètrent pas et ne sont pas détectées par la caméra. C’est le cas lors d’une embolie pulmonaire. Cet examen est moins précis, mais il est souvent utilisé en secours d’un scanner.

L'échographie cardiaque

Une échographie cardiaque permet de visualiser la sévérité de l’embolie pulmonaire. L’expert s’attardera alors sur la répercussion de celle-ci sur les cavités cardiaques droites : la gêne par les caillots au passage du sang dans les artères des poumons entraîne une hyperpression et une dilatation du circuit en amont, en particulier au niveau du ventricule droit.

L'écho-Doppler veineux

Enfin, un écho-Doppler veineux des membres veineux inférieurs est systématiquement réalisé en cas d’embolie pulmonaire. Il sert à chercher une éventuelle phlébite.

« Cet examen des membres inférieurs permet de vérifier s’il y a des caillots dans les veines, dans ce cas, on pourra suspecter une embolie. Le caillot ne se détache pas d’un coup pour migrer vers les artères pulmonaires. Il s’effrite peu à peu. Dès les premières « miettes » de caillot, on peut avoir les symptômes de l’embolie pulmonaire. La présence de caillots dans les veines nous indique que le diagnostic posé est le bon » précise le pneumologue.

L'électrocardiogramme

Celui-ci peut être réalisé, comme l’échocardiographie, pour mettre en évidence la mauvaise tolérance cardiaque d’une embolie pulmonaire grave.

Traitements : comment se soigne une embolie pulmonaire ?

Le premier traitement, une fois le diagnostic d’une embolie pulmonaire posé, est l’anticoagulant. Son but : limiter la coagulation du sang, et donc empêcher la formation d’un caillot. Un anticoagulant agit en modifiant la composition des protéines sanguines. Il présente deux bénéfices : limiter l’extension du caillot déjà formé et prévenir le risque de création de nouveaux. Il faut noter toutefois qu’il ne dissout pas le caillot déjà formé.

En cas d'embolie pulmonaire, le patient doit rester au repos. Avant cette pathologie il est indiqué au patient qu'il faut éviter l'immobilité ; c'est le contraire lorsque l'embolie pulmonaire est là. Le médecin doit prendre le temps de vérifier s'il n'y a pas d'autres caillots dans les veines des membres inférieurs.

Il s'agit de s'assurer qu'un autre morceau de caillot ne se détache pas de la paroi veineuse. Une fois l'échographie des membres inférieurs passée, le patient pourra retrouver sa mobilité. Le traitement anticoagulant est indispensable pendant au moins six mois. Ensuite le traitement sera adapté au cas par cas.

La thrombolyse

Lorsqu’un cas d’embolie pulmonaire est jugé grave, il faut obligatoirement se débarrasser du caillot. Pour ce faire, le médecin utilisera des médicaments appelés thrombolytiques, qui permettent de dissoudre le caillot sanguin situé dans l’artère pulmonaire.

Ces médicaments présentent néanmoins des effets secondaires dangereux (saignements soudain). C'est pourquoi on utilise cette méthode uniquement dans les situations à risque, ou après l’apparition des premiers symptômes d'embolie. Ils sont cependant contre-indiqués pour les patients ayant eu un AVC hémorragique ou ischémique (mort du tissu cérébral - infarctus cérébral - due à une insuffisance d'apport de sang et d'oxygène au cerveau qui est causée par l'obstruction d'une artère.).

Un médecin pourra également opter pour une nouvelle méthode : la thrombolyse par cathéter. On utilise alors des ondes ultrasonores à basse énergie en combinaison avec des médicaments thrombolytiques. Cette procédure dure en général entre douze et vingt-quatre heures, le tout sous surveillance continue durant le traitement.

L’assistance respiratoire cardio-vasculaire

Cette assistance respiratoire pallie un manque d’oxygène ou un déficit de la fonction cardiaque. D’autres traitements sont proposés, notamment une mise sous oxygène et la prescription de médicaments ayant pour objectif de stimuler la contraction du cœur.

L’embolectomie

Cette opération consiste à extraire directement le caillot de l’artère pulmonaire (par voie chirurgicale). Elle n’intervient que dans les cas graves ou face à un échec ou une contre-indication de la thrombolyse.

Ce traitement peut aussi être envisagé dans certains cas de chronicité. Il a pour but de débarrasser les artères pulmonaires des caillots qui ne se sont pas dissout d’eux-mêmes. « On nettoie en quelque sorte les artères pulmonaires, mais on l'utilise vraiment qu'en cas d’échec des autres traitements ou de chronicité » affirme le docteur.

Le traitement peut durer quelques mois ou peut être pris à vie, en fonction des patients, de leurs antécédents et de leurs cas.

Prévention : comment prévenir l'embolie pulmonaire ?

Le conseil du docteur Marc Cauchie, pneumologue :

"Faites surtout très attention aux différents facteurs de risque, à ne pas les multiplier, ce peut être très dangereux. L’association tabac-pilule étant la plus nocive. Une jeune fille qui prendrait la pilule et qui fumerait doit porter des bas de contention lorsqu’elle voyage, c’est plus raisonnable. D’ailleurs, les bas de contention sont à préconiser systématiquement et à tous les passagers lors des vols supérieurs à 8 h et au moindre facteur de risque thromboembolique pour les vols entre 4 et 8 h. Dès le moindre signe d’essoufflement brutal, réagissez. Il s’agit vraiment d’un essoufflement soudain. Vous pouvez lire un livre, et d’un coup être essoufflée comme après une course. Appelez immédiatement votre médecin."

Une embolie est facilement évitable si quelques principes de précaution sont mis en place. L’idée est de prévenir la formation des caillots sanguins dans les veines du bassin et des jambes. Pour cela il faudra :

  • porter des bas de contention adaptés afin d’aider le sang à mieux circuler dans les veines ;
  • arrêter le tabac, un pharmacien ou un médecin peut vous y aider ;
  • l’arrêt de la pilule contraceptive si le risque y est lié ;
  • lutter contre le surpoids, ce qui diminue le risque d’embolie pulmonaire ;
  • dans certains cas, le médecin pourra vous prescrire des médicaments anticoagulants (héparines de bas poids moléculaires HBPM) ;
  • si vous avez de longs voyages de prévus où vous serez immobile durant plusieurs heures, munissez-vous de bas de contention. Par ailleurs, "lorsqu'on sait qu'on va garder la même posture durant plusieurs heures, il est conseillé de s'hydrater régulièrement, de déambuler quelques minutes toutes les deux heures, de porter des habits confortables et amples", conseille Elise Noël-Savina, pneumologue auprès de Medisite.

D'autre part, la pneumologue conseille également d'être attentif à une douleur à la jambe, accompagnée de signes d'inflammation, comme un oedème et/ou une rougeur, notamment après une immobilisation de plusieurs heures. D'autres situations connues nécessitent une surveillance particulière, comme "la chirurgie d'un membre inférieur avec une anesthésie générale de plus de 30 minutes ou l'immobilisation durant plus de trois jours pour un motif médical", souligne la spécialiste.

Pour les femmes enceintes (qui sont des personnes à risque) souffrant de maladie veineuse, celles-ci devront systématiquement porter des bas de contention.

Sites d’informations et associations sur l'embolie pulmonaire

https://www.associationfranceprevention.org

https://www.fedecardio.org

Sources

Remerciement à Marc Cauchie, pneumologue 

https://www.fedecardio.org/Les-maladies-cardio-vasculaires/Les-pathologies-cardio-vasculaires/lembolie-pulmonaire (consulté le 10 janvier) 

https://www.ameli.fr/assure/sante/urgence/pathologies/embolie-pulmonaire (consulté le 10 janvier)