Cancer du sein : 5 conseils pour s’auto-palper

Plus de 2,2 millions. C’est le nombre de cas de cancer du sein recensés en 2020, ce qui en fait le cancer le plus courant, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On estime par ailleurs que près d’une femme sur 12 développe un cancer du sein dans sa vie, et cette maladie est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes. 

L’auto-palpation devrait faire partie de la routine quotidienne 

Devant la fréquence et la gravité de cette pathologie, il est donc essentiel de se faire dépister. Le cancer du sein survient plus souvent après 50 ans, mais il peut survenir plus tôt pour les formes familiales. Aussi, à tout âge, il est utile pour une personne assignée femme de s’auto-palper afin de repérer d’éventuels signes avant-coureurs.

Au début de son évolution, le cancer du sein passe inaperçu. Toutefois, lorsqu’il se développe, les symptômes peuvent être les suivants :

• une grosseur au sein
• des écoulements au niveau du mamelon
• une rétraction du mamelon
• un aspect peau d’orange au niveau du sein
• un changement de grosseur ou de la forme d’un sein
• la perception d’un ganglion de l'aisselle persistant

L’auto-palpation devrait faire partie de la routine quotidienne des personnes à risque, estime l’organisation caritative britannique CoppaFeel. Pourtant, d’après un sondage commandé par Breast Cancer Now, une autre organisation caritative de Grande Bretagne, 39% des femmes britanniques ne le font jamais. 

Si vous décelez une grosseur, il est impératif d’aller consulter un médecin. “Mais l'apparition d'un nouveau symptôme ne signifie pas automatiquement que vous avez un cancer du sein. Environ 9 grosseurs dans le sein sur 10 sont bénignes”, rappelle la plateforme de consultation Livi. “Il peut s'agit d'un simple kyste ou un fibroadénome, une excroissance solide non cancéreuse de tissu fibreux ou glandulaire” précise l'organisme. Sachez également que la plupart des kystes disparaissent spontanément.